7 novembre 2012

28 10 2012 Pascale a couru son 1er marathon à Toulouse !

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Après un voyage en train jusqu’à Toulouse le samedi, Hubert et moi nous rendons chez mon frère près d’Auterive (au sud de Toulouse).

Pendant le repas, nous ne parlons pratiquement que de course à pied, c’est un peu toujours comme cela avant une course et encore plus avant un marathon.

Après une nuit un peu courte, il est bien difficile de s’endormir sereinement avant ce premier marathon, le jour tant attendu et tant redouté est enfin arrivé !

Ce dimanche 28 octobre, il y a beaucoup de vent sur Toulouse et il ne fait pas chaud le matin, 6 ° et 2­-3° en ressenti. Le départ a  lieu sur le pont Pierre de Coubertin sur le Garonne et donc en plein vent. Mais comme nous ne sommes pas très en avance pour nous mettre sur la ligne de départ ; nous n’avons pas trop de temps à attendre. Avec Hubert et mon frère Olivier, nous nous plaçons entre le groupe mené par les meneurs d’allure de 4h et le groupe des 4 h 30, il y a en tout environ un peu moins de 3 000 coureurs et beaucoup d’hommes  (320 femmes environ).

Nous partons environ 2- 3 minutes après les premiers, j’avale une pâte de fruit. Mon frère décide de tracer la route et je reste avec Hubert. Dans cette première partie nous aurons le vent de face. Les kilomètres défilent assez vite. Nous passons les 10 KM en 57 minutes, tout va bien. Nous nous arrêtons à chaque ravitaillement. Quant à moi j’avale un gel tous les 5 kms, juste avant chaque ravitaillement et ce à partir du 10ème Km.

Entre le 10 ème et 15ème, nous nous rapprochons des meneurs d’allure des 4 heures et du grand groupe de personnes qui les entoure. Il faut les doubler car c’est compliqué de rester au cœur de ces coureurs.
Nous profitons du ravitaillement du 15 ème km pour le faire.

Nous allons à bonne allure et nous passons le semi en 1:57:42. 
Nous continuons ainsi jusqu’au 27ème KM environ. Depuis le départ nous sommes partis vers le nord de Toulouse et nous avons quitté la ville pour courir dans la banlieue.  A partir de ce stade, pour moi c’est un peu l’inconnu qui commence, même si les sorties longues m’ont « éduquées » sur les longues distances.


Je ralentis un peu et je préfère qu’Hubert parte devant. C’est à partir de ce moment que j’ai un petit coup de blues. En plus vers le 29 ème km, j’entends les martèlements de la troupe des 4 heures juste derrière moi. J’essaie de résister, mais je me retrouve au milieu de cette troupe, puis derrière, un meneur d’allure de 4 heures tente de m’encourager à suivre. Peine perdue je suis derrière eux maintenant !

Je vois sur ma montre que ma vitesse moyenne a chuté depuis quelques temps déjà.
Mais je me dis qu’il faut se ressaisir, alors j’essaie et ça marche. Il y a pas mal de public depuis le début de la course pour nous encourager et des animations (chants et danses), c’est important également.

Je reprends « du poil de la bête » et je passe le 32 ème km en 2:59:39. 
Je pense que je rattrape quelques découragés des 4 heures à partir de ce stade.

A partir de ce moment tout va pour le mieux, Mélanie (la coach de la Parisienne) m’aide « mentalement » à passer tous les kilomètres, et je dis tout fort « Mélanie aide moi à passer ce KM » ! Et cela fonctionne à merveille ! Je cite aussi mes copines de course, tout fort souvent, je veux pouvoir leur dire après la course « vous pouvez le faire ! »

Vers le 37 ème  ou 38 éme km je double mon frère, c’est un moment difficile, il marche, il a des crampes. Je lui dis « On finit ensemble ». Mais il ne peut pas.

Il y a beaucoup de monde dans les rues de Toulouse, je vais bientôt arriver, je suis très émue, j’entre sur le tapis rose de la place du Capitole. Je franchis la ligne d’arrivée et j’oublie d’arrêter mon chrono !


C’est lorsqu’une bénévole me met une couverture de survie sur le dos et me dit bravo que je pense au chrono. Tant pis il me faudra attendre un peu pour avoir mon temps réel !

J’ai fini en 4:04:28. Hubert a fini 4:02:57 secondes et mon frère en 4:15:07.

Avant d’en finir, quelques mots sur le parcours du marathon toulousain : Le circuit est très roulant. Comme Toulouse est en fait une ville assez peu étendue, le marathon passe pendant environ 15 km dans les villes de la banlieue nord et parfois sur des portions de route au milieu des champs. 

Heureusement il n’y a pas trop de grandes distances à parcourir au milieu des champs et en plein vent ! Le circuit en ville est agréable, sur les grands boulevards avec énormément de public et dans le parc de la Maourine et le jardin de plantes où l’on se met un peu au vert !peut pr
ofiter d’un peu de verdure.
Il me reste plus qu’à remercier Mélanie pour son accompagnement attentif, tout au long de ces dix semaines de préparation et également un ami, très bon coureur, Bruno, de Chambéry, pour ses très bons conseils.

Et il me reste également à dire à tous et à toutes ceux et celles (surtout) qui n’ont pas encore tenté le marathon :
"Vous pouvez le faire !  N’ayez crainte ! Avec un bon entraînement, spécifique sur 10 semaines à raison de 3 ou 4 sorties  par semaine, tout se passera bien et en plus après vous ne serez ni blessé ni fatigué. Alors laissez- vous tenter… Vous n’en retirerez que du bonheur !"

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