25 avril 2013

21-04-2013 Les 10 km Plaine Air de Nathalie

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10 km La Plaine : les résultats !
La Plaine Air : contre la montre de 5 ou 10km. Cette course était très bien organisée. Déjà à l'inscription, il fallait choisir son heure de départ à cocher sur une grille, sachant que les coureurs partaient individuellement toutes les 30 secondes. J'ai choisi 10h45'30. Mon fils courait 1,2 km à 12h15, ça me laissait le temps d'arriver, de souffler, boire et manger !

2 carrés au sol permettaient aux coureurs de se positionner avant le départ. On nous appelait par numéro de dossard 3 mn avant l'heure choisie à l'inscription.
Le parcours était assez varié : chemins étroits longeant les champs de culture, sentiers ombragés, bois, le tout assez plat. Le tout était très bien fléché, chaque kilomètre indiqué, et il y avait une personne quasiment tous les 500 mètres pour nous indiquer la route au cas où !

A noter le système d'affichage des résultats : encore jamais vu ! Des petits papiers agrafés sur des cordes tendues, glissés et classés à chaque arrivée, par catégorie et chrono.

Pour moi c'était Ma course de reprise après 2 mois d'arrêt pour cause de tendinite au Tendon Fascia Lata (" TFL " bien connu des coureurs, des kinés et des podologues !)

Mon but n'était donc pas de faire une performance sur le 10km, mais de le terminer (en moins d'une heure quand même !) et surtout sans douleur.

Chose faite puisque j'ai garder mon rythme, celui dans lequel je me sentais bien, et j'ai terminé en 58'07.

Et le plus important maintenantje suis de retour et prête à reprendre entraînements et courses !
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10 avril 2013

07-04-2013 Semi-marathon de Berlin pour Marie-Ange, Monique, Raymond et Gérard

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Parcours du semi-marathon de Berlin 2013

Berlin, oui, mais pourquoi ?

C’est en effet la question que l’on peut se poser. Après tout, notre belle France regorge de courses intéressantes, et il était tentant de « rester devant la télé » pour regarder le marathon de Paris !

Mais … C’est qu’ils sont futés ces Berlinois ! Ils ont prévu de quoi appâter ces petits (et petites) Français et Françaises en leur faisant miroiter une arrivée digne de ce nom.

Voilà pourquoi, vendredi 12H, les valeureux représentants de CAP Groupama foulent le sol berlinois. Ignorant dans quel état nous sortirions du semi marathon, nous avions prévu de découvrir Berlin avant l’épreuve. Un dernier entraînement en quelque sorte.

Et, au risque d’annihiler les effets de la préparation à la course, nous ne nous sommes pas ménagés, engloutissant en bons touristes les kilomètres dans les rues de la capitale, aussi bien celle de  l’Est que celle de l’Ouest. Nous avons apprécié les différents arrondissements, les monuments chargés d’histoire, Check Point Charlie et la porte de Brandebourg, et c’est avec beaucoup d’émotion que nous avons parcouru les derniers vestiges du « mur » sur plus de 1300 mètres.
Et puis, Berlin ne serait pas  Berlin sans ses saucisses et ses bières auxquelles nous avons fait honneur dans les nombreuses brasseries typiques : il y avait une réputation à défendre, tout de même.

Dimanche, « the D Day ». Nous entrons dans les SAS de départ et rejoignons un groupe d’étudiants bretons en pleine forme. Quelle potion magique ont-ils bu ? 

Le « halbmarathon » est une grande fête et, pour la circonstance, même le soleil a sorti ses habits de lumière. Il était plus que temps.

L’animation est digne de celle du marathon de Paris. Nous avons alors une pensée pour Emmanuelle et Zoubair qui doivent être dans leur 10ème kilomètre.

Nous partons ; une foule immense nous encourage sur tout le parcours, l’organisation est sans faille. Au kilomètre 8, nous dépassons  un Allemand déguisé en canard qui raconte visiblement des histoires drôles car tous les concurrents, sauf nous, éclatent de rire ! La prochaine fois, il faudra prévoir un interprète …  

Notre course se déroule parfaitement jusqu’au 15ème km où l’envie d’arrêter, de marcher, nous prend. Excès de visites ou de bières/saucisses ? Mais la musique et les applaudissements nous reboostent , nous doublons quelques étudiants bretons en souffrance et c’est après environ 2h de course que nous nous retrouvons, médaille autour du cou et bière dans la main au ravitaillement final.

Car oui, la voilà cette récompense tant attendue : la bière !!! Ils sont forts ces Berlinois …
Un beau semi marathon, une belle ville et un super week end entre amis.

A quand votre tour ?
 

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9 avril 2013

07-04-2013 Le marathon de Paris pour Emmanuelle

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Un truc de dingue !!! C'est bien comme ça qu'Emmanuelle commence le récit de son aventure sur le marathon de Paris :-)

12 semaines de préparation, sous la pluie, le vent et bien évidemment la neige. Un coach qui ne lâchait rien et qui en demandait toujours plus…..Une attention particulière à l’alimentation et limiter les excès ….tout cela peut ressembler à des sacrifices mais il faut savoir se donner les moyens de ses ambitions ou tout du moins faire son maximum.

Cette année je vais fêter mes 40 ans alors j’avais dit « 40 ans = 40 kilomètres » voici comment tout a commencé.

Les lundis étaient ponctués de séances de fractionnés longs : 1000-2000-3000, c’était dur.
Les mercredis du fractionné court : 14 puis 16 puis 18 et enfin 20 x 200,.
Tous les vendredis footing et le dimanche des sorties plus ou moins longues.

Toujours avec motivation j’ai suivi scrupuleusement le plan d’entrainement même si le froid parfois m’incitait à rester au chaud, je chaussais quand même mes baskets !!! Je connais mon tableau de cadence par cœur.

Emmanuelle - Tableau des cadences
Mais la plus grande des questions : Comment vais-je tenir 42 km ? Je n’ai jamais fait plus de 23 km et c’était un trail (les castors fous).

La semaine précédente, c’est du quasi repos, le plus gros est derrière. La « pression » monte un peu.

Le vendredi 5 avril je me rends au Running Expo pour aller chercher mon dossard car cela fait partie du jeu !!

Je décide de changer de SAS, initialement inscrite en 4h30, je décide de prendre le SAS précédent en 4h15, histoire de partir un peu plus tôt. Sur le parcours, au 22ème, mes enfants & ma mère seront là et Philippe me rejoindra pour terminer la course avec moi. Un ami à moi Eric est monté d’Albi pour être mon lièvre afin que je me concentre uniquement sur ma foulée et lui se chargera du ravitaillement. Je suis une « princesse à baskets ».

Je vais voir mon entraineur sur le stand A.S.O lors du salon, qui me réconforte et me rassure, il me dit que je suis prête, et que cela va passer vite, l’objectif d’un 1er marathon c’est de le terminer et d’avoir envie de recommencer ; « mais oui ; bien sûr 42 km çà passe vite !!!! »

Emmanuelle - Running Expo Marathon de Paris
Enfin, bonne nouvelle, la météo est radieuse ! Nous sommes le 7 avril, le jour J.
Toute la semaine j’ai mal dormi, j’ai fait toutes sortes de cauchemars :
- que j’étais la dernière avec les voitures balais derrière moi,
- qu’il n’y avait plus aucun supporter,
- que je me levais pas,
bref tout et n’importe quoi !

Mes affaires sont prêtes, je récupère de vieux vêtements pour l’attente dans le sas (je ressemble à Zézette – sans son caddie - dans le père noël est une ordure, je suis trop fun !!! sur les champs)

On se rend en métro à Paris, il y a du monde partout, le cardio est déjà élevé, Philippe m’encourage, je rentre dans le sas avec mon ami Eric. Je n’ai jamais vu les Champs Elysées comme çà, enfin si un soir de 1998 :-)

Bref, maintenant c’est sérieux j’y suis !!! Pas de précipitions, çà descend et il y a 42km195 à faire. Je pense à tous ceux qui me soutiennent et qui pensent à moi, j’ai reçu plein de sms d’encouragement tout le monde y croit je n‘ai plus qu’à courir. Vers 9h30 c’est parti, la course débute, il y a du soleil un vent frais je suis sereine, c’est bizarre mais je ne réalise pas que j’y suis.

Tout va très bien se passer, les kilomètres défilent, je ne regarde que mon cardio, interdiction de regarder le chrono, l’important le terminer, et bien. Mon lièvre prend soin de moi, je passe commande avant chaque ravitaillement, je bois beaucoup et je m’alimente car ma trouille c’est le « fameux mur », et bien celui-là je ne le verrais jamais et j’en suis ravie :-)

J’ai bu 7 bouteilles d’eau (33 cl) tout le long du parcours, mangé 1 banane, 5 morceaux de sucres, une demie orange, une poignée de raisins secs, et 1 tube de lait concentré sucré. Résultat : va te faire voir le mur hi hi !! tu ne m’auras pas eue.

Les kilomètres ont défilé, au 22ème Philippe me retrouve je suis super bien (la preuve en image), mon fils court avec moi quelques mètres il est fier, je verse ma larme et je me ressaisie immédiatement il reste 20 km à faire ce n’est pas le moment.

Philippe est à mes côtés il me trouve bien, je suis même un « peu en avance » sur ses prévisions, mais il se garde bien de me le dire !!!

J’ai 2 lièvres pour moi, la grande classe !

Le parcours est superbe, il y a du monde partout, des encouragements des anonymes, de la musique. Je pensais faire un compte à rebours et bien non, je vois le panneau 35ème kilomètre, je suis bien je commence à réaliser ce qui se passe. Au 38ème, mes cuisses se durcissent, il parait que c’est normal je n’y prête pas plus attention que ça et là je me dis, il reste 4 km Manue tu y es !Je sens les larmes qui montent c’est encore trop tôt mais un sentiment de satisfaction m’envahie.

Je vois sur le côté des coureurs arrêtés, certains avec des crampes d’enfer, certains qui vomissent, d’autres qui marchent, je réalise que moi je suis super bien. Les muscles sont tendus mais quoi de plus normal, alors je ne m’écoute pas de trop. Je continue à m’hydrater, et à manger par petites quantités. Le panneau des 40 est là, Mon Dieu, ça y est !!! Je me sens pousser des ailes !

41km : Philippe me dit d’accélérer. Je ne sais pas si j’ai vraiment accéléré mais en tout cas j’ai essayé, mes jambes sont comme un vieux tracteur, dans un dynamique automatique, la ligne d’arrivée est là, je la passe, je pleure j’ai terminé mon premier marathon !

Je tombe dans les bras de Philippe et d’Eric.
Je m’autorise à regarder mon chrono, 4h10 !!! un truc de dingue.

Je n’aurais jamais cru cela, c’était génial !
Alors à ceux qui hésitent, relisez cela et n’hésitez plus ! C’est à vivre et bien préparé ce n’est que pur bonheur.

Merci à ceux qui ont cru en moi, merci à mon entraineur, et merci de vos messages d’encouragement.

Je suis FINISCHER
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