29 novembre 2011

Groupama Banque au cœur du marathon de New York

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Trois collaborateurs de Groupama Banque - William, Laurent et Stéphane - s'étaient envolés vers les États-unis pour participer au marathon de New York, qui s’est déroulé le 6 novembre dernier.

Récit...

Groupama Banque avait participé en avril 2010 à une course de 10 km organisée par Planet Jogging. Groupama Banque s’était classée 2e derrière Planet jogging, organisateur de la course au classement inter-entreprises. À ce titre, les trois meilleurs coureurs avaient remporté leur participation au marathon de New York 2011.

Laurent, Stéphane et William ont dignement représenté Groupama Banque et le groupe lors de cette épreuve. À la hauteur des objectifs qu’ils s’étaient fixés, ils ont tous les trois franchi la ligne d'arrivée (42,195 km). William a pour sa part atteint un double objectif : finir en moins de 2h40 et être dans les 100 premiers. Il s'est, en effet, classé 88e sur 47 438 partants au classement général en terminant 2h34'32 ! Il est le 4e Français du classement.

Félicitations !

Ce marathon restera comme un de leurs plus beaux souvenirs sportifs, une belle réussite en termes de dépassement de soi. Ils sont allés jusqu’au bout d’eux-mêmes, en oubliant la douleur.

William, Laurent et Stéphane partagent avec nous ces moments inoubliables…

"Le marathon de New York est un film. Une super production hollywoodienne qui commence évidemment par une séquence émotion. Nous sommes à Staten Island, au pied du Verrazano bridge (jonction de l’île de Staten Island et de Brooklyn). Il n’y a pas un nuage, il fait entre 8 et 10°C, un temps idéal pour courir. Une chanteuse que nous ne voyons pas entonne l’hymne national américain. Tout le monde arrête de s’étirer, de parler (italien, français, souvent et bien évidement anglais), de se prendre en photo. Pour tous les concurrents, cela fait plus d’un an et demi que nous patientons, cela fait quelques mois que nous nous préparons à cette course et, le grand moment est maintenant venu. Coup de feu pour lancer le thriller sur fond de Franck Sinatra qui s’époumone: “I want to be a part of it : New York, New York“. Nous sommes sur la ligne de départ, c’est parti…

Kilomètre 0 : Le Verrazano bridge est une des pires côtes du parcours et on y a droit dès le début. Au-dessus de nous un hélico filme les quelques séquences qui seront diffusées en boucle dans les JT du monde entier. Après le coup de feu, les congratulations, les photos, comme attendu, la foule se disperse et se répand de part et d’autre sur le bitume.

Kilomètre 3 : C’est à la descente du pont que l’intrigue du film se dessine. Des new-yorkais partout, des pancartes dans tous les sens, des cris sans arrêt : bienvenue à Brooklyn. Certains coureurs sont déjà à pied d’œuvre, d’autres font encore la fête, déguisés pour quelques malins… La route va leur paraître bien longue (jusqu’à 6h d’effort). Le marathon de New York est une fête, mais ça reste avant tout un Marathon. Et le marathon écrase les plaisantins et récompense les besogneux.

Kilomètre 8 : Nous tapons dans la main des gamins, écoutons la musique des différents orchestres présents sur le bord de la route... Des coureurs francophones reconnaissent le logo Groupama sur nos t-shirts et veulent à tout prix qu’on leur présente Cerise. Nous discutons entre concurrents, faisons des coucous à la foule… En fait, pour l’instant c’est un défilé, pas une course.

Kilomètre 15 : L’euphorie cède la place à la concentration. Ça y est, la course est lancée. Chacun trouve son rythme, observe ses temps de passage, reconsidère ses plans. La mi-course n’est pas encore atteinte, mais déjà un bilan se dresse… jusqu’ici tout va bien, mais jusqu’à quand ?

Kilomètre 25 : Nous atteignons un point crucial de la course, encore un pont. Celui-ci, c’est le pont qui enjambe l’East river pour rejoindre Manhattan : le Queensboro bridge. Ça monte, ça monte… (2,3 kilomètres de long dont 80% en montée). Sa principal caractéristique : faire le tri entre les plaisantins et les besogneux. Ce passage, c’est comme les pavés de Paris Roubaix, le début du quatrième set à Rolland Garros, les Pyrénées pour le tour de France, bref un passage délicat. Beaucoup de coureurs se mettent à marcher pour la première fois, certains s’arrêtent pour s’étirer, d’autres jettent déjà l’éponge. Un marathon ce n’est pas deux semi-marathons mis bout à bout, c’est une nouvelle langue, inconnue des polyglotes, une aventure dont on connaît le début, mais certainement pas la fin.

Kilomètre 26 : On déboule sur la first avenue de Manathan, c'est de la folie, nous passons du calme absolu, isolés sur le pont, à un vacarme infernal, entourés de badauds bien décidés à nous relancer par des encouragements poussés. La foule crie, s’époumone. A cet instant, cette énergie à la new-yorkaise nous donne des ailes. Si la fatigue et la douleur sont présentes, le mental prend le dessus… mais le plus dure est devant nous

Kilomètres 30, 31 : Instants décisifs. Nous marquons le pas, observons le mur… l’euphorie est déjà loin derrière nous, le plaisir aux abonnés absents. La douleur et la fatigue nous sourient. Mais, hors de question de s’arrêter là… le mental garde l’avantage.

Kilomètre 36 : Arrivée à Central Park. C’est l’horreur, presque arrivés, il reste tout de même 6 bons km. Tout est vallonné dans Central Park. Le moindre relèvement de chaussée nous paraît infranchissable, la moindre descente nous use encore plus. La seule chose sur laquelle nous pouvons nous concentrer est de ne pas faire d’erreur, se focaliser sur la prochaine foulée. Avec la foule, impossible de s’arrêter et donc d’abandonner. Nous sommes encouragés comme les Kenyans aux premières places. À cet instant, nous savons que nous allons terminer, même à bout de force…

Kilomètre 42,195 : Soulagement, joie. En tant que sportifs, nous gardons toujours le chrono en tête quelles que soient la course et la distance. Mais pour cet événement, le but ici est avant tout d’être un finisher. D’ailleurs, les Américains ne sont pas peu fiers d’arborer leurs médailles au lendemain de la course, dans la rue, au restaurant, au boulot…. C’est une expérience, un moment unique et mythique, une véritable aventure humaine."

Source : Intranet Kiosque

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