21 mai 2012

13-05-2012 La course du Viaduc de Millau par Marie-Ange, Monique et Gérard

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Samedi 12 mai 
Après 7 heures de route dans le froid et même le brouillard, nous arrivons sous une chaleur accablante à Millau.

Première mission : récupérer les dossards au parc de la Victoire où nous sommes accueillis par des bénévoles souriants à l’accent chantant. Nous en profitons pour déguster quelques charcuteries et spécialités de la région pour nous mettre dans l’ambiance festive de ce week end.

Après l’installation à l’hôtel, nous visitons la ville sous la houlette de Monique, venue faire un entraînement en mars, et nous en profitons pour repérer le lieu du départ. La ville grouille de monde. Environ 15 000 coureurs sont attendus, et avec les accompagnateurs on doit avoisiner les 40 000 personnes. La population de Millau se trouve multipliée par 3 l’espace d’un week-end !!! Nous terminons la visite dans un restaurant où nous prenons le menu du coureur à base de sauce au roquefort, eh oui nous ne sommes qu’à 30 km de la ville au célèbre fromage.

Dimanche 13 mai 8H30
Nous quittons l’hôtel, direction le départ ; 4 sas sont prévus avec départ de chaque vague toutes les sept minutes. Contrairement à l’habitude, les visages des coureurs sont tendus, les nôtres aussi…probablement l’angoisse de cette fameuse montée pour accéder au Viaduc 300m plus haut 

A 9H ¼ c’est notre tour. Les 6 premiers kilomètres se déroulent tranquillement, dans la bonne humeur générale, sous le soleil et dans des odeurs de thym. Le viaduc est là, ou plutôt … là-haut. Monique prend des photos, Marie-Ange s’asperge d’eau car la chaleur est bien présente et Gérard tout sourire siphonne son Camelbak. Et puis c’est le virage et la fameuse et tant redoutée piste nord : 2,4 kilomètres de montée à 9 % de pente.

Nous avions réalisé une préparation spécifique en vue de cette difficulté, avec notamment deux entraînements sur la côte des gardes (parcours Paris-Versailles) : nous estimions donc être prêts et nous apprêtions à « en découdre ». Mais assez rapidement nous avons constaté que l’ambiance de la course était plus à « la course plaisir » qu’à la recherche de la performance. Nous nous sommes donc bien volontiers adaptés à cette situation et c’est moitié en marchant moitié en courant que nous avons franchi l’obstacle.

Premier ravitaillement en haut de la côte ; encore une boucle et puis ça y est : IL est là ! Le Viaduc est à nous, c’est l’euphorie ; chacun profite du moment (qui durera une demi-heure pour la traversée aller-retour) pour admirer le paysage, immortaliser l’instant avec la photo souvenir, ou simplement le bonheur d’être là, entre ciel et terre.

Après le deuxième ravitaillement, et une dernière côte, il faut se résoudre à redescendre sur terre. La descente s’annonce difficile pour les genoux … Nous croisons Spiderman et Bob l’Eponge. Dans la ville, un Millarvois a sorti le tuyau d’arrosage et asperge les coureurs pour leur plus grande joie.

Encore un virage et le parc de la Victoire est là, 2H36 après notre départ. Tout comme depuis le début, l’organisation de fin de course est excellente.


Vite, la douche, pour un autre rendez-vous important : celui de l’aligot !

Rendez-vous en 2014 pour la troisième édition de cette course magique, qui se déroulera en fin d’année, à la nuit tombée, avec feu d’artifice au passage du viaduc.


LES IMPRESSIONS

De Marie-Ange : Un stress avant le départ et puis le bonheur dès les premières foulées. Une forte émotion à la vue du Viaduc à la fois si loin, si haut et …bientôt si près. Course bien gérée, plus facile que prévue mais aussi moins rapide. Seul bémol, de grosses douleurs dans les genoux à la descente. A l’arrivée je me promets de ne plus jamais refaire cette course, aujourd’hui je n’attends que la nocturne de 2014 !

De Monique : L’attente du coup d’envoi est toujours trop longue, surtout que l’on est arrivé bien en avance pour être dans la 3ème vague de départ. Puis enfin, la « délivrance » et les nombreux encouragements des spectateurs pour les uns et les autres ce qui te confirment que tu fais partie des privilégiés qui peuvent participer à ce style de course. Le départ se fait relativement lentement (beaucoup trop de coureurs à mon goût) mais super ambiance et surtout un joli ciel bleu, qui m’avait manqué en mars. J’ai d’autant plus apprécié le paysage, l’ambiance et la course du fait que j’avais fait le repérage, que nous étions en groupe d’amis et que je me sentais relativement bien entraînée. La traversée à 3% des 2,5 kms montants du viaduc m’a paru interminable, mais heureusement je savais bien qu’après, c’était la descente, même si les genoux en pâtissent, puis, encore ce paysage si somptueux et l’arrivée. Finalement, une expérience inoubliable qui me conforte dans l’envie de faire des courses « plaisir » plutôt que des courses « performances ».

De Gérard : Une excellente ambiance dans toute la ville qui vivait totalement pour la course, et aussi dans la course où j’ai ressenti de la part de tous les coureurs un immense bonheur à profiter du viaduc à pied. Magique ce passage : une expérience unique ! Dommage qu’il y avait … la descente : je suis arrivé les genoux en marmelade ! 2014 ? Faut voir si l’aligot est toujours aussi bon !







Toutes les photos ici : Course Viaduc de Millau

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Et si le week-end 2014 était organisé pour gravir tous ensemble le Viaduc ? à voir en assemblée ?
Bravo à tous.
Emmanuelle

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