2 novembre 2011

30-10-2011 Pascale au semi-marathon de Lausanne

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Un train doit nous emmener sur la ligne de départ, nous le prenons en gare de Lausanne à 12 heures.

L’arrêt « la Tour de Peilz », lieu du départ de la course, n’est pas affiché, mais vu le nombre de coureurs prenant place à bord du train, il n’y a pas de doute : c’est le bon train.

Dans le train il y a déjà de l’ambiance et de la vitre, nous voyons un peu la route que nous allons emprunter pour la course ; ce n’est pas tout plat, les rives du Lac Léman !

La gare de « La Tour de Peilz » est annoncée : l’arrêt sera exceptionnel et de courte durée.

Nous sortons rapidement du train, l’organisation pour le dépôt des sacs est très efficace.

Je décide de prendre part à l’échauffement collectif ; cela permet bien sûr de s’échauffer, mais aussi de penser à autre chose qu’à la course. Cela me rappelle les cours  du Club Méd  Gym de L’Esplanade à la Défense, c’est sympa !

J’entame un deuxième échauffement, mais je vois qu’il est temps de rejoindre le sas des 2H10 que j’avais choisi lors de l’inscription.

Nous nous mettons derrière le meneur d’allure portant le drapeau 2H10 avec Marie-Ange, Monique et Gérard. Pour Monique le semi-marathon, c’est une première. Pour moi c’est mon deuxième semi. J’ai couru celui de Paris il y a quelques années et j’avais souffert les derniers kilomètres.

Notre départ était prévu à 13H50 et nous partons effectivement à l’heure (précision suisse oblige).

Nous faisons un parcours dans la ville et je continue à courir près des 3 autres. Mais lors du franchissement d’un trottoir, je me décale, je heurte Monique qui trébuche un peu. Comme je n’ai pas envie de la faire tomber, je décide de courir seule.

Et me voilà partie ; je double le meneur d’allure et je cours tout en surveillant une petite douleur à la cuisse, celle qui  m’a obligé il y a 1 an à finir un 10 km en marchant. Il est hors de question que cela recommence, je vais y veiller !

Il y a beaucoup de côtes je trouve, mais je m’y attendais alors ça passe. 

J’entends « bravo Pascale » et je crois reconnaître la voix d’un ami, mais non, que je suis bête, mon prénom est imprimé sur mon dossard !
Et après cela j’ai entendu des « allez Pascale »  ou des « bravo Pascale » à la pelle, je n’en ai jamais autant entendus. Et à un autre moment, comme je portais le maillot de Cap Groupama, on m’a même crié « Allez Cerise !».

Je prends aussi le temps de regarder le paysage. La route serpente entre le lac et les coteaux plantés de vignes. En plus, sous le soleil, c’est agréable. Le temps est idéal, pas trop chaud finalement. Les ravitaillements sont nombreux et bien fournis. Il n’y a cependant pas de sucre et cela me manque un peu.



J’arrive au 6ème kilomètre et j’ai une petite pensée pour la course la Parisienne.

Voici déjà le dixième kilomètre. Je regarde pour la première fois (et la seule fois à part à l’arrivée) mon chrono, 57 minutes et des secondes que je ne vois pas car je relève la tête. Ça me va, je ne sens plus ma douleur à la cuisse, et je décide de continuer à ce rythme.

Je double Bernard qui marche : il est parti trop vite, ses jambes le font souffrir ; dommage pour lui ! Il préfère récupérer plutôt que de repartir avec moi.

Les kilomètres défilent ; par moment je cale ma foulée sur des personnes pendant 1km ou un peu plus.

Je redoute un peu d’arriver au 17ème kilomètre, car lors de mon premier semi, c’est à ce moment que j’avais un peu «craqué». Mais en fait il arrive, et ça va toujours.

Je dépasse ce fameux 17ème sans difficulté, puis les kms passent  jusqu’au 20ème, c’est presque fini.

Je vois les boudins de toutes les couleurs des arches ;  je décide d’accélérer, je ne risque plus rien, j’irai jusqu’au bout. Je cours sur le tapis orange : la ligne d’arrivée est toute proche.

Une fille joue des coudes et me double juste avant la ligne, mais ça ne fait rien, je la laisse faire.

Je termine en 2 heures 03 minutes et 42 secondes, c’est pas mal ; j’aurais peut-être dû prendre le sas des 2 heures, mais gagner 3 minutes, ce n’est pas évident. Donc je ne regrette rien.

A l’arrivée lorsque je m’arrête, j’ai mal au ventre. Ai-je trop mangé lors des ravitaillements?
Je croise quelques coureurs de Groupama. 

J’ai encore le courage de monter à pied la côte jusqu’à l’auberge. Lausanne est très en pente.

Pour conclure, j’ai passé un excellent week-end, très bien organisé, très sympathique, avec du soleil et de la bonne humeur.


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