10 juin 2011

Courir : bien dans sa tête, bien dans son corps

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Courir : bon pour le mental ? Bon pour le corps ? OUI !
Et les effets sont multiples. La course vous calme ou vous booste, évacue vos tensions ou encore tonifie votre corps. Comment ? Avec de l’adrénaline pour votre tonus et des endorphines pour votre bien-être.

Si la course à pied n’est pas la raison exclusive du bonheur du coureur, elle contribue indéniablement à son bien-être.

Courir évacue le stress du quotidien, aère l’esprit, développe une sensation d’énergie. C’est une activité bénéfique au système cardio-vasculaire, au tonus et au sommeil.

Par ailleurs, courir permet de se centrer dans l’instant, d’harmoniser corps et esprit. Le coureur, concentré sur ses sensations, n’a pas le corps ici et la tête ailleurs.

Mais être « bien dans sa tête, bien dans son corps » ne recouvre pas les mêmes réalités selon que l’on est un coureur « loisir » ou un coureur « performance ».

Le coureur loisir a souvent pour seule intention de se détendre, de se sentir bien. Il oriente donc ses sorties dans ce sens.

Par contre, le coureur performance est orienté « objectif ». Le bien-être, la sensation agréable d’être en forme, vient en plus. Sa recherche est, avant tout, la progression : courir plus vite, plus longtemps. Ce qui ne l’empêche pas, évidemment, d’en apprécier les effets positifs sur son équilibre. 

Pour que la course à pied reste cette source d’équilibre, quelles que soient les attentes, une certaine vigilance est nécessaire. Le coureur loisir devra être attentif à ne pas être occupé par des pensées parasites. En effet, moins mobilisé sur un programme d’entraînement, il risque de se laisser perturber par des préoccupations. La conséquence : passer à côté du plaisir de courir et donc d’une heure de détente. Le coureur performance devra veiller à ne pas poser des objectifs trop hauts. Le risque : générer surentraînement et stress. Voici donc quelques comportements à privilégier pour continuer à avoir des sensations positives.

Courir loisir : l’effet euphorisant
Pour évacuer les tensions, courir est un bon exutoire. Avec un bonus, grâce aux endorphines. En effet, au bout d’un certain temps d’effort (minimum 30 minutes en fonction de l’intensité de l’effort), le cerveau libère ces petites molécules, hormones du bien-être. 
Elles ont un effet euphorisant, voire antidépresseur. 
De plus, le coureur loisir, peu amateur de fractionnés sur pistes, a tendance à choisir un environnement agréable, qui renforce la sensation de bien-être. Mais attention, le risque, s’il court seul, est de cogiter, de laisser les préoccupations diverses occuper son mental. Pour éviter cela, il lui faut déconnecter la fonction « pensée ». Comment ?
Plusieurs actions possibles au choix :
1 - Se recentrer sur ses sensations : sentir sa respiration, l’impulsion de sa foulée, le vent sur son visage.
2 - Mobiliser son attention sur l’environnement, le paysage.
3 - Varier les allures: alterner course lente et course rapide ou choisir un parcours nature ou « trail » qui mobilise toute l’attention.
4 - Courir avec des amis, discuter lorsque le rythme de course le permet.

Par ailleurs, pour éviter toute contrainte de timing, laissez le chrono à la maison ! Juste le plaisir de la foulée. Votre mesure/temps : la sensation, l’envie. 
Après votre sortie, accordez-vous un moment pour vous étirer, vivre pleinement la sensation de récupération.
Et pourquoi pas, aux beaux jours, prendre 5 minutes de relaxation, le dos appuyé contre un arbre, les yeux fermés. Juste vivre les sensations de l’instant : « J’entends ma respiration, je sens mes muscles se relâcher, le soleil chauffer mes épaules ». Ces 5 minutes vous aideront à récupérer plus profondément. Elles contribueront, également, à maintenir une sensation de bien-être dans les moments qui suivront.

Coureur performance : l’effet boostant !
Avoir un objectif de distance ou de chrono, c’est s'investir dans un projet de réussite. C’est une dynamique positive qui détourne l’attention des préoccupations habituelles, aère l’esprit, donne un rythme à son quotidien. 
Un entraînement bien mené génère une sensation de forme, d’énergie physique et mentale. A cela, une condition : respecter ses capacités !
Un entraînement bien dosé doit permettre la progression et éviter le surentraînement. Un peu d’adrénaline pour vous booster, mais pas trop ! 
Alors comment faire ?
Bien poser son objectif : suffisamment haut pour motiver, suffisamment bas pour être accessible. Les phrases du type : « Ils l’ont fait parce qu’ils ne savaient pas que c’était impossible » ou « If you can dream it, you can do it » (si tu peux le rêver, tu peux le faire) peuvent indéniablement booster le mental. 
Cependant, il est utile de garder à l’esprit que ces maximes ont aussi leurs limites. Lesquelles ? Les vôtres. Franchir allègrement la barrière de ses limites, ça ne marche pas systématiquement et peut faire mal. Repousser progressivement ses limites est préférable pour maintenir une bonne forme physique. Il est également important de gérer son mental avant, pendant et après la course. 

Voici, les principes de base pour rester serein.
Avant : Positiver pour éviter le stress et garder du plaisir dans l’enjeu.
Pendant : rester centré sur l’objectif, pas d’excitation anticipée ni de défaitisme
Après : identifier ses erreurs pour progresser et valoriser les points positifs de sa course, même si l’objectif n’a pas été atteint.

L’effet ? S’inscrire dans une dynamique de confiance pour les futures courses. 

En conclusion, qu’on se le dise, courir contribue à un meilleur équilibre dans la vie de tous les jours ! Le seul risque : l’addiction ! Que la course devienne tellement bénéfique que l’on ne puisse plus s’en passer. Mais peut-être cela vaut-il le coup de « courir » ce risque …

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